Logo, maquettes, rubriques, papier… Vie des arts se métamorphose ! Après la ligne éditoriale, les médias sociaux et le site Internet, c’est au tour de la revue elle-même de changer d’ère. Avec l’agence Gauthier, nous avons repensé notre identité visuelle dans un seul but : réinventer Vie des arts tout en restant fidèle à sa mission d’éducation. Renouer avec l’image moderne, incarnée et actuelle qui a présidé à sa création.

AMENER DE LA VIE

Comment parler d’art au plus grand nombre en 2021 ? Quelles valeurs transmettre ? Comment se démarquer ? Quel rôle Vie des arts doit-elle tenir dans le contexte actuel ? Voilà quelques-unes des questions qui nous ont agités au cours des derniers mois et auxquelles cette nouvelle formule apporte une réponse.

Sa première couverture ne cache pas notre credo : dans « Vie des arts », faire entendre le premier mot. Assez tôt, il nous est apparu que c’était sur cette dimension vivante, humaine, charnelle, tangible que Vie des arts avait son mot à dire. Depuis quelques années, nos lecteurs et lectrices disent apprécier tout particulièrement nos profils d’artistes, comme s’il se tissait dans ces textes un lien plus concret, plus sensible à l’art. Quelque chose comme un sentiment de proximité.

À l’image de notre nouveau logo qui prolonge le « V » en point du « i », nous avons donc décidé de faire de ce lien notre nouvelle ligne directrice. De faire de Vie des arts une revue plus organique, plus physique, plus proche. Une revue qui se lit et qui relie.

UNE REVUE DE SON TEMPS

Ainsi, c’est désormais un portrait d’artiste qui ornera chacune de nos couvertures. Prises dans un contexte de création, ces photographies auront la charge inspirante d’incarner non seulement un être humain, mais aussi tout son univers artistique.

À l’intérieur, la nouvelle maquette se veut un mélange d’innovation et de sérénité, de porte-à-faux et d’équilibre. Tout a été pensé pour favoriser l’incarnation, le rythme et la lisibilité du texte, jusque dans la trame crème des pages qui tranche avec le blanc qu’on retrouve habituellement. Visuellement, la nouvelle image de Vie des arts donne l’impression paradoxale d’une douceur audacieuse.

Comme en écho, la revue change également de papier. Elle délaisse le revêtement glacé de ces dernières années, pour quelque chose de plus mat, plus environnemental, plus local. Un papier avec davantage de texture et de chaleur qui se veut le prolongement tactile de l’expérience visuelle du lecteur et de la lectrice.

Au fond, ce qui se dégage de la couverture à la dernière page, c’est un projet éditorial d’une grande cohérence où tout entre en résonance. En misant sur le lien et l’incarnation, le besoin de matérialité et de proximité, Vie des arts redevient ce qu’elle a toujours été : une revue de son temps.