Dominic Lafontaine est le bénéficiaire de la Résidence en formation en écriture critique – arts autochtones : découvrez son article paru dans le no 273 de Vie des arts !
La revue Vie des arts, soutenue par le Comité des arts autochtones du Conseil des arts de Montréal, a mis en place en 2022 une Résidence en écriture critique – arts autochtones. L’artiste et auteur Dominic Lafontaine a bénéficié d’un soutien à l’édition pour la rédaction de son essai Ce n’est pas la fin du monde : l’art autochtone, la technologie et l’intelligence artificielle, paru dans le no 273 de Vie des arts.
Dans son essai, Dominic Lafontaine revient sur les pratiques techno-créatives (notamment celles faisant l’usage de l’intelligence artificielle), se demandant si une réconciliation numérique est possible. Découvrez son article complet !
Biographie
Dominic Lafontaine est un artiste Anishinabe de Timiskaming First Nation qui a le don de ne pas trop se prendre au sérieux, même s’il a gagné quelques prix. Franco-Ontarien de naissance, il travaille toujours à explorer le lien entre le métissage linguistique, l’appartenance culturelle et l’hybridité technologique. S’inscrivant dans l’art conceptuel, il puise dans la culture populaire contemporaine et académique pour y apporter un point de vue teinté d’humour et de mordant.
Il croit que l’artiste techno-créatif a maintenant la chance, sinon le devoir de s’inventer et d’explorer sa téléprésence créative, voire sa multiprésence. D’ailleurs, c’est grâce aux outils technologiques et aux résidences hybrides qu’il a eu l’opportunité d’innover et de se bâtir un parcours professionnel sans perdre contact avec son territoire ancestral.
Exprimant un certain futurisme optimiste, il reste toutefois critique et surtout curieux, se penchant toujours sur la question du destin esthétique de l’art autochtone dans l’ère numérique.
Au sujet de la résidence
La Résidence de formation en écriture critique – arts autochtones a été mise en place par Vie des arts et le Comité des arts autochtones du Conseil des arts de Montréal, et a été rendue possible grâce à l’appui financier du CAM. La résidence visait à offrir la possibilité à un bénéficiaire de développer les outils d’écriture et d’organisation nécessaires à la rédaction d’un texte critique en arts visuels. En prenant en considération que l’écriture d’un texte se fait en plusieurs étapes qui vont de la recherche à la publication, le bénéficiaire s’est vu offrir un accompagnement personnalisé menant à la publication d’un article dans Vie des arts.