Constructions of the Void
From 11 Nov. 2020 to 19 Dec. 2020
Mer-Sam de 12h-16h
Galerie Z Art Space
GALERIE Z ART SPACE 819 AVENUE ATWATER (COIN ST-ANTOINE OUEST) MONTREAL, QUEBEC H3J 2S6
Z ART SPACE est fière de présenter “Constructions of the Void”, une exposition collective réunissant les oeuvres de Marie- Claude Lacroix, Zhang He, Phil Delisle, Mariane Stratis, et Kara Skylling. De la peinture au dessin, passant par les installations sculpturales, l’exposition explore les intersections entre la présence et l’absence à travers les oeuvres interrogeant les notions de construction, fragmentation, et d’anticipation. Les thèmes de l’intimité, le paysage et l’architecture sont explorés en parallèle avec notre relation à l’espace et à l’environnement construit afin d’examiner la nature de la représentation.
Employant une approche à la fois hyperréaliste et déconstructiviste, Marie-Claude Lacroix réalise des compositions semi-abstraites, dérivées des objets communs, en portant une attention particulière à la matérialité et à la texture. Dans ses oeuvres comme Jusqu’à ce que ça fende I et II (2020), Lacroix présente des vues intimes et macroscopiques de matériaux variés entrelaçant les uns dans les autres, évoquant simultanément un sens de beauté et d’ambiguïté.
Zhang He démontre un intérêt similaire envers la matérialité dans son application sculpturale de la peinture et ses tableaux abstraits hautement texturés. Inspiré par l’énergie et les couleurs dégageant de la nature, Zhang bâtit chaque composition à la manière de couches instinctuelles et de coups de pinceau gestuels. Ses compositions, chargées d’émotions humaines, visent continuellement à capturer la beauté momentanée, sous toutes ses formes, et l’inter-connectivité.
L’idée de construction aborde une connotation littérale chez le travail de Phil Delisle, où l’artiste reproduit, tantôt de manière intégrale, tantôt de style subversive, les détails architecturaux des musées et leurs collections de chef-d’oeuvres, afin d’adresser le rôle des institutions comme étant véhicule de dissémination. Cela se manifeste dans les oeuvres comme Woman with Book (2017) et Musée du Louvre (2012), où l’artiste s’engage à déchiffrer le dynamique entre le processus autonome de création et la fonction publique des institutions muséales.
L’architecture occupe parallèlement un thème central chez le travail de Mariane Stratis et Kara Skylling, qui chacune dans leurs pratiques respectives, interpellent notre relation affective envers l’environnement paysager. Analysant le site du square Dorchester – parc urbain situé au centre-ville de Montréal et autrefois utilisé comme étant une cimetière jusqu’à la fin du 19e siècle – Stratis extrapole le développement socio-politique du lieu, tout en commémorant son historique et son statut en tant que témoin du passage de la vie. Ces lignes directrices font écho dans la pratique de Skylling, comme dans Untitled (2019), où ses jeux de géométrie, de proportions et d’échelle révèlent le potentiel des structures urbaines à influencer notre réalité et nos expériences quotidiennes.
SPACE is proud to present Constructions of the Void, a group exhibition featuring the works of Marie-Claude Lacroix, Zhang He, Phil Delisle, Mariane Stratis, and Kara Skylling. From painting and drawing to sculptural installations, this exhibition addresses the boundaries between presence and absence through the artists’ engagement with the themes of construction, fragmentation, and anticipation. Notions of intimacy, landscape, and architecture are explored in parallel with one’s relation to space and the built environment to examine the nature of representation.
Through a deconstructivist yet hyperrealist approach to traditional still-life painting, Marie-Claude Lacroix’s semi- abstract compositions derived from everyday objects demonstrate a particular attention to texture and materiality. In works like Jusqu’à ce que ça fende I and II (2020), Lacroix offers intimate, macroscopic views of fabrics overlapping one another, which inspire both a sense of beauty and ambiguity.
Zhang He’s richly-textured abstract compositions convey a similar engagement with materiality through his sculptural application of paint. Fueled by the seasonable palette of nature and the complexity of human emotions, Zhang builds each canvas by manner of instinctual layers and gestural brushstrokes, with the quintessential goal to capture fleeting beauty, in all of its forms, and interconnectedness.
The notion of construction takes on a literal interpretation in the work of Phil Delisle, whereby the artist reproduces notable museums and their exhibited masterpieces to question the position of institutions, such as in Woman with Book (2017) and Musée du Louvre (2012). Interested by the conventions of framing and often inserting paintings within his paintings, Delisle attempts to reconcile the disjuncture between the personal nature of creativity and the authority of display in the public sphere.
Architecture occupies an equally central theme in the works of Mariane Stratis and Kara Skylling, who translate within their distinct practices affective relationships to the built environment. In a close study of the Montreal Dorchester Square – an urban square in Downtown Montreal and formerly a cemetery in the late 19th century – Stratis unravels the social and political histories of the site, while apprehending its role as a commemorative witness to the passage of life. Such architectural studies are echoed in the work of Skylling, like Untitled (2019), in which the artist’s play with geometry, proportions, and shifting scale gestures to the potential of urban structures in shaping our reality and lived experience.