Chant des épidermes/L’Ultime pérégrination

Chez Hélène Roy, l’émotion qui se dégage devant ses compositions photographiques vient animer métaphoriquement la superposition des images qui composent chacune de ses oeuvres. L’ombre du silence qui plane dans cette exposition intitulée Chant des épidermes/L’Ultime pérégrination devient une composante majeure qui ouvre vers la profondeur du sens et des sens chez le regardeur. L’artiste a photographié avec sa caméra son ombre projetée au sol, dans la nature, au gré des saisons. Elle crée une fusion du corps, du cœur et de l’esprit par cette démarche créative qui révèle une large part de son intimité en évoquant des archétypes propres à tous les humains. Ces images répétitives, pourtant statiques, s’animent et s’incarnent sous nos yeux comme le parcours d’une vie avec sa part d’ombre et de lumière. L’œuvre d’Hélène Roy transcende le temps et laisse des traces indélébiles chez le regardeur.

Aynalem – L’œil du monde

La ligne directrice choisie pour la sélection des artistes et des œuvres est intimement liée à la représentation de ce que la féminité noire signifie pour les commissaires Dorothy Mombrun et Hilary Etomo Mba : colorée, diverse, visionnaire et abondante. Aynalem est un prénom qui signifie : « l’œil du monde » en amharique, langue éthiopienne. C’est la définition même de l’influence de la femme noire dans la culture populaire actuelle. Cette dernière se veut une femme forte, mais délicate qui sait prendre sa place avec élégance et toujours proche de ses origines. Les artistes présenté(es) dans le cadre de l’exposition Aynalem – L’oeil du monde utilisent des médiums variés tels que : la peinture, la photographie, le textile et la performance pour offrir des perspectives diversifiées qui convergent vers un sujet commun.