Inspirée d’une esthétique alliant le cabinet de curiosité et le laboratoire ultra-tech des œuvres cinématographiques de science-fiction, Prémisse présente une vision ironique des processus d’anthropomorphisation des nouvelles technologies. En cette ère du numérique, l’exposition soulève une série d’enjeux éthiques procédant des fantasmes de la culture populaire concernant les promesses salvatrices d’un avenir meilleur assuré par l’évolution technologique. Dessins cybermédicaux, étranges organes androïdes sous cloches de verres et vidéos pseudodocumentaires se côtoient et nous transportent avec humour dans une mythologie cyberféministe. Tout est simulacre, rien ne porte sur les facultés réelles des machines, mais uniquement sur les fantasmes que l’on y projette.