Collaborer
Vie des arts est toujours à la recherche de nouvelles plumes et de nouveaux regards pour enrichir ses pages et la lecture qu’elle offre sur le milieu artistique et culturel. Enthousiasmé·e·s par l’idée d’une collaboration? Vous trouverez sur cette page les différentes modalités par le biais desquelles vous pourrez nous soumettre vos notes d’intention.
Rubriques récurrentes non thématiques
Vous avez ciblé une exposition, prévoyez assister à un événement ou une manifestation artistique, lu un livre sur l’art publié récemment, ou vous voulez nous faire part d’un enjeu concernant les arts qui vous tient à cœur ? Familiarisez-vous avec notre mission, et envoyez-nous vos notes d’intentions pour la rédaction d’un article pour les rubriques récurrentes non thématiques suivantes:
Perspectives (1 250 mots)
nouvelles brèves collées à l’actualité des arts visuels au Québec et au Canada. Le style d’écriture est plus informatif qu’analytique, et les textes sont écrits de manière à mettre en perspective un enjeu d’actualité ciblé (portée sociale, politique ou collective d’un sujet sur l’art) ou font part d’une nouveauté du milieu de l’art (prix, nominations, nouveaux programmes, etc.).
Visites (750 – 1 000 mots)
couvertures d’expositions ou d’événements à venir, ou en cours. L’objectif de ces couvertures est de faire comprendre les thèmes soulevés par l’exposition ou l’événement, en relation avec le corpus des artistes. L’autrice ou l’auteur est invité-e à développer un point de vue original sur les œuvres et faire preuve d’un engagement discursif avec son sujet en orientant son propos autour d’une idée ciblée et en évitant une approche strictement descriptive. L’utilisation de citations et de concepts théoriques est suggérée pour appuyer la discussion des œuvres, et l’emploi des notes de bas de page doit être limité.
Essais (1 250 – 1 500 mots)
texte libre sur un sujet donné, l’Essai doit refléter les recherches en cours de l’auteur·rice. Il cible ainsi des pratiques d’écriture basées sur la recherche théorique, la recherche commissariale, ou la connaissance sur l’art.
Lectures (750 mots)
comptes rendus d’une publication sur l’art, parue au courant de la dernière année. Le style d’écriture prend la forme d’un commentaire résumant l’ouvrage et le situant dans le contexte actuel.
Dossiers thématiques
Dans le cadre de chaque numéro, nous articulons un dossier en lien avec une thématique qui interrogent des enjeux actuels en arts, et qui reflètent un certain état du monde. Dans le cadre de notre année anniversaires (1956-2026) qui souligne les 70 ans de Vie des arts, nous avons déterminés trois thématiques qui reflète à la fois le passé duquel nous sommes issus et l’actualité à partir duquel nous écrivons.
Soyez à l’affût des appels !
Numéro 280 (avril 2026) : L’effet Sullivan — appel lancé en septembre 2025
Numéro 281 (septembre 2026) : Duos — appel lancé en février 2026
Numéro 282 (novembre 2026) : [Slogans] ! — appel lancé en mai 2026
L’effet Sullivan
En 2026, Vie des arts soufflera ses 70 bougies ! Le numéro 279, thématisé Anniversaires (ou comment célébrer), à paraître cet automne, laissera en héritage « des pages de mémoires festives et des gestes-écrits d’existences affectives ». Suivant cette trajectoire, nous proposons un dossier afin de prospecter et souligner la carrière d’une artiste totale qui a toujours été au-delà de ce qui est attendu. En 2023, Françoise Sullivan fêtait ses cent millésimes : un siècle de vie atemporel, dont plus de huit décennies consacrées à un art équivoque de la résilience et de l’émancipation. Artiste interdisciplinaire avant l’heure, figure incontournable du groupe des Automatistes, cosignataire du Refus global en 1948, pionnière de la danse moderne, cette femme-monument a traversé — et souvent devancé — les idéologies et les courants artistiques de son temps en enfilant un mode d’expression à un autre. Sullivan, conduite par de nouvelles manières de faire — expérimentales, improvisées, impulsives, hors norme, militantes et en discontinuité —, a été, dès le début des années 1940, une avant-avant-gardiste, une inclassable.
En titrant ce dossier L’effet Sullivan, nous souhaitons célébrer et commémorer ce que produit, aujourd’hui encore, le parcours d’une ascendante qui s’étend comme une onde à travers le temps. Ce numéro vise donc à penser l’effet, non seulement comme influence, mais comme transmission, reconstitution, activation et résonance de toute une « vie d’artiste ». Qu’est-ce que signifie créer à la suite ou dans le sillage de Françoise Sullivan ? Comment la pluridisciplinarité de celle-ci — partant de la peinture, passant par la chorégraphie et la danse, jusqu’à la sculpture, pour revenir de façon très affirmée à la peinture — a-t-elle élargi les possibilités pour les générations d’artistes qui lui succèdent ? Comment sa pensée rigoureuse, d’hier à aujourd’hui, dans les réseaux artistiques — trop traditionnels, hiérarchisés et souvent prédominés par des hommes —, a-t-elle influencé les trajectoires de ses successeur·e·s ? En quoi son travail a-t-il été et est encore un vecteur de liaison pour concevoir les luttes des femmes au Québec ? Quels usages critiques pouvons-nous faire à l’heure actuelle de son patrimoine ? Quels faits liminaux de son histoire, non inscrits à ce jour dans les nombreuses monographies et publications à son sujet, restent à écrire ? Quelles archives recomposées en de nouveaux récits ?
Nous souhaitons marquer le retour d’un commencement pour Sullivan, par le biais de repères spatio-temporels qui (ré)attestent, ici et maintenant, certains interstices de sa vie. Notre action éditoriale vise à affranchir la redite, à dépasser les témoignages et à s’éloigner d’une approche chronologique. Nous encourageons un corpus de propositions qui iront au-delà du portrait-bilan, du panégyrique, de l’hommage ou de la ligne du temps pour parcourir des filiations et même des tensions. Bref, ce dossier se veut un legs sans balise; une mémoire vibrante et (ré)active; une danse dans la neige avec Françoise Sullivan.
Date limite pour nous soumettre une note d’intention : 27 octobre
Date limite pour nous remettre le texte final (si approuvé) : 8 décembre
Politique éditoriale
Vie des arts est une revue francophone consacrée aux arts visuels québécois et canadiens et fondée en 1956. Sa mission d’information et d’éducation consiste à donner des clés de lecture pour favoriser une compréhension et une appréciation globale des œuvres actuelles et contemporaines. La revue privilégie les critiques et les essais dont la forme et le vocabulaire sont accessibles au grand public.
- À moins d’une entente contraire avec la revue, l’auteur·rice s’engage à soumettre un texte inédit et original.
- À moins d’une entente contraire, le comité ne retient pas les notes d’intention étant sources possibles de conflit d’intérêts entre l’auteur·rice et le sujet couvert (par exemple, les textes d’artistes sur leur propre pratique, les écrits par les commissaires d’expositions ou desdits événements ou par la galerie d’un·e artiste).
- Les auteur·rice·s dont les notes d’intention sont retenues s’engagent à rédiger et formater leur texte selon les normes rédactionnelles de Vie des arts, suivant le protocole de rédaction annexé au contrat de publication.
- Chaque texte est soumis à un processus d’édition serré. La direction éditoriale se réserve le droit de l’accepter ou de le refuser si, en accord avec le comité de rédaction, tous·tes les parties prenantes jugent que le texte ne correspond pas aux normes de rédaction de Vie des arts. Les critères de sélection sont basés sur la qualité de l’analyse et de la rédaction, la pertinence du texte dans le numéro en cours (la thématique ou les rubriques), et la pertinence du corpus d’œuvres et d’artistes choisi·e·s. La décision de refuser un texte est sans appel.
- La rémunération aux auteurices est de 80$ le feuillet (250 mots). Le nombre de mots sera entendu avec la direction éditoriale en amont du processus.
- Lors du processus de révision linguistique, la revue se réserve le droit de demander des corrections liées à : la syntaxe des phrases, la grammaire, les choix lexicaux (hors vocabulaire spécialisé) et la typographie. Si des modifications sont demandées au cours du processus de révision linguistique, l’auteur·rice se verra accorder 5 jours ouvrables pour les réaliser.
- Lors du processus d’édition, la revue se réserve le droit de demander des corrections liées à : la qualité de la langue, la structure générale du texte, la clarté, les carences, la pertinence des titres et des sous-titres, le respect des normes rédactionnelles. Si des modifications sont demandées au cours du processus d’édition, l’auteur·rice se verra accorder 10 jours ouvrables pour les réaliser.
- La revue se réserve le droit d’apporter des corrections mineures au texte (typographie, orthographe, grammaire) lors de la correction d’épreuves.
- Vie des arts appuie les auteur·rice·s qui souhaitent réfléchir au langage écrit. L’usage de stratégies de féminisation (formes tronquées, doublons), l’écriture épicène et la création de néologismes sont à la discrétion de l’auteur·rice. La stratégie choisie par l’auteur·rice doit être appliquée de manière uniforme dans le texte entier.